Bretagne
Bien que nous n'ayons pas d'éléments chiffrés, il me semble que les mouvements de grève des 4 et 16 octobre derniers ont été bien suivis par les psychiatres bretons.
Le SNPP s'est mobilisé pour faire du 4 octobre un temps fort de la revendication des psychiatres :
- nombreux contacts avec les journalistes locaux,
- réunion à Rennes des psychiatres bretons pour une présentation et une actualisation des enjeux du conflit et des positions que nous soutenons,
- convention médicale unique,
- refus du secteur II,
- mise en place d'une nouvelle nomenclature afin de revaloriser les spécialités cliniques sinistrées, et des moyens que nous nous donnons pour les faire aboutir,
- rencontre avec le 1er vice-président et le directeur de l'URCAM qui ont accepté de recevoir un petit groupe que nous avons désigné.
L'échange a été tout à fait libre et courtois et nous a donné l'occasion d'exposer à nos interlocuteurs les spécificités de notre pratique et de nos revendications.
- respect absolu de la confidentialité à l'origine de notre refus de l'obligation de la télétransmission,
- liberté de choix de nos orientations thérapeutiques pour le maintien d'une psychiatrie de qualité adaptée à tous nos patients,
- revalorisation de l'acte intellectuel sévèrement déprécié par rapport aux actes techniques,
- absurdité d'une évaluation des soins type PMSI en psychiatrie.
Tous ces points ont été l'occasion d'un échange approfondi au cours duquel nous avons pu développer nos arguments face à des interlocuteurs soucieux de mieux connaître notre pratique et qui nous ont assuré qu'ils informeraient les instances nationales du contenu de cette rencontre.
Yves FROGER