Bretagne

Yves Froger
Retour au sommaire - BIPP n° 34 - Décembre 2002

Bien que nous n'ayons pas d'éléments chiffrés, il me semble que les mouvements de grève des 4 et 16 octobre derniers ont été bien suivis par les psychiatres bretons.

Le SNPP s'est mobilisé pour faire du 4 octobre un temps fort de la revendication des psychiatres :

- nombreux contacts avec les journalistes locaux,

- réunion à Rennes des psychiatres bretons pour une présentation et une actualisation des enjeux du conflit et des positions que nous soutenons,

- convention médicale unique,

- refus du secteur II,

- mise en place d'une nouvelle nomenclature afin de revaloriser les spécialités cliniques sinistrées, et des moyens que nous nous donnons pour les faire aboutir,

- rencontre avec le 1er vice-président et le directeur de l'URCAM qui ont accepté de recevoir un petit groupe que nous avons désigné.

L'échange a été tout à fait libre et courtois et nous a donné l'occasion d'exposer à nos interlocuteurs les spécificités de notre pratique et de nos revendications.

- respect absolu de la confidentialité à l'origine de notre refus de l'obligation de la télétransmission,

- liberté de choix de nos orientations thérapeutiques pour le maintien d'une psychiatrie de qualité adaptée à tous nos patients,

- revalorisation de l'acte intellectuel sévèrement déprécié par rapport aux actes techniques,

- absurdité d'une évaluation des soins type PMSI en psychiatrie.

Tous ces points ont été l'occasion d'un échange approfondi au cours duquel nous avons pu développer nos arguments face à des interlocuteurs soucieux de mieux connaître notre pratique et qui nous ont assuré qu'ils informeraient les instances nationales du contenu de cette rencontre.

Yves FROGER


Retour au sommaire - BIPP n° 34 - Décembre 2002