L'AFPEP à la WPA

Après le Congrès de Prague de septembre 2008 où la nouvelle direction de la WPA a entamé son triennal 2008-2011 sous la présidence de Mario Maj, l'AFPEP y continue son engagement.

L'unité des principales associations françaises membres de la WPA : SIP, AFPEP et AFP, reste forte au sein d'une association et nous permet de proposer nos initiatives d'une seule voix. Cela, pour soutenir des collègues candidats à des responsabilités ou répondre de façon critique lorsque des actions nous paraissaient inacceptables (liés à des conflits d'intérêts récemment). La ligne de la nouvelle équipe vise à faire de la psychiatrie une discipline inattaquable et valorisée. Pour atteindre cet objectif, elle devrait être renforcée du côté de la science biologique et par la méthodologie basée sur la preuve, méthodologie qui s'oppose à l'héritage issu des sciences humaines et des pratiques cliniques.

Lors du dernier Congrès annuel de la WPA de Florence nous y avons défendu nos points de vue. Nous sommes devenus des opposants écoutés, osant prendre des avis divergents dans une organisation où les associations sont isolées et n'osent pas toujours dire ouvertement leurs avis.

La continuité du mouvement humaniste « PIPPP » (programme institutionnel de psychiatrie pour la personne) que nous soutenons autour de Juan Mezzich, précédent président de la WPA, se poursuit sur le thème de la psychiatrie de la personne « Person-centered Psychiatry » (dont nous avions organisé une des conférences à Paris en février 2008).

Parallèlement nous avons été associés à la « 2e Conférence de Genève sur la médecine centrée sur la personne » du 28 et 28 mai 2009 où je suis intervenu au nom de l'AFPEP devant un auditoire venu d'Europe et d'Asie du sud et des États-Unis, représentant psychiatres et médecins généralistes, infirmiers, travailleurs sociaux et familles de patients. Ainsi a été abordée la question du cadre de travail du psychiatre privé, de l'accès direct, de son expérience clinique, source de recherche comme celle de l'étude clinique parue dans le dernier Psychiatries. J'y présentai aussi l'action d'ALFAPSY concernant les pays émergents et les questions transculturelles dans la suite du Congrès de Dakar de mars 2009.

Enfin, l'AFPEP a été associé à l'écriture d'un « Manifeste pour une psychiatrie de la personne*», notamment sur le travail du psychiatre en cabinet de ville. Il s'agit d'un ouvrage collectif destiné à témoigner de la position des psychiatres francophones.

 

 

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