N° 33 - Septembre 2012
XLI èmes Journées Nationales de la psychiatrie privée
Bordeaux - 27 au 30 septembre 2012
Pour l'année 2012, le DPC remplace l'ancienne FMC. Il est donc nécessaire de valider l'obligation de formation selon les nouvelles modalités !
L'AFPEP organise ses Journées Nationales cette année à Bordeaux du 27 au 30 septembre 2012. Votre participation vous permettra de valider votre DPC pour cette année.
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INVENTION RÉINVENTION DU SOIN« Si l'on considère que dans toutes nos activités, la technique particulière de chacun est la méthode employée pour atteindre un résultat, cela pose évidemment le problème des moyens. Et, de fait, la technique n'est rien de plus que moyen et ensemble de moyens. » Jacques Ellul, La technique ou l'enjeu du siècle, éd. Economica, 1990
Comment penser le soin dans un monde en pleine mutation, porteur d'incertitudes de tous ordres qui génèrent un climat de forte inquiétude ?
Comment concevoir le soin face à un déploiement technologique sans précédent, qui n'est pas sans impact sur le cœur de notre pratique ?
Comment rester inventif, créatif, et proposer un soin à dimension humaine ?
Si nous persistons à dire que le temps psychique est autre que le temps de la réalité, qu'elle soit économique, politique, sociétale, cela ne nous dispense pas de tenter d'en articuler les incompatibilités et les points irréductibles qui s'inscrivent comme les fondamentaux de nos pratiques en tant que psychiatres : qu'il s'agisse de la confidentialité, de la liberté de parler, du temps nécessaire au soin, de l'indépendance professionnelle.
Comment, dans le contexte actuel, déployer, interroger, travailler et expliciter ces fondamentaux sans prendre le risque de perdre sa crédibilité ?
Inventer, réinventer le soin, voilà la tâche quotidienne incontournable du psychiatre avec le patient qui vient se confier à lui, autrement dit, une véritable gageure.
Jeudi 27 (21 h) Centre HÂ 32 ouverte au public
Conférence inaugurale par Patrick Troude-Chastenet : Politique et techniques du soin, pertinence de la pensée de Jacques Ellul. Discutantes : Béatrice Guinaudeau, Anne Rosenberg
Vendredi 28
matin Introduction des Journées Nationales - Béatrice Guinaudeau
Qu'est-ce que le soin ? Soigner quoi ? Présidente de séance : Anne Rosenberg
Patrice Charbit : D'un soin à l'autre
Vincent Perdigon : Dimensions du soin dans la psychanalyse
après-midi Pratiques nomades et vitalité du soin - Président de séance : Jean-Jacques Bonamour du Tartre. Discutant : Assoc sdf Bordeaux - Soin aux plus démunis
Xavier Emmanuelli : Soin sous condition, soin sans condition
Frédéric Aumjaud : Inventivité et soin aux personnes âgées
Gilles Mignot : 100 ans de psychotropes dans la revue Prescrire
Samedi 29
matin Déconstruction des postures et des discours du soin - Président de séance : Elie Winter
Thierry Delcourt : Subversion des discours et des contraintes normées
Marie-Lise Lacas : Primum non nocere, l'ouverture symbolisante avec G.Pankow
après-midi Acteurs du champ psychiatrique : réinventer le soin
TABLE RONDE ouverte au public en accès libre animée par Jacqueline Légaut et Michel Marchand
1ère partie (1 h15) Inventivité des petites structures
Marie-Noëlle et Jean Besançon : Les invités au festin : une expérience de psychiatrie citoyenne
Philippe Bichon : Inventivité et Potentiel soignant
2ème partie (2h15 ) Les acteurs du soin psychiatrique et l'invention du soin
François Gonon : Psychiatrie biologique : une bulle spéculative ?
Table ronde Assoc Espoir 33 (équipe d'accompagnement) - unafam (Roger Sonnet) - SAMSAH (Florence Curtet) - Internes
Conclusions Mr le Président de l'AFPEP - SNPP : Michel Marchand
TRAVAUX EN ATELIERS
3 sessions : vendredi matin, vendredi après-midi, samedi matin
1 Pratiques inventives et pratiques normatives
Animé par Béatrice Guinaudeau et Olivier Schmitt
Qu'est-ce qui nous permet ou nous empêche d'être inventifs dans les soins que nous prodiguons ?
Qu'est-ce qui nous y sollicite ? Qu'est-ce qui nous rend prudent ?
Le cadre n'exclut pas un espace de liberté, il le définit : cadre éthique, théorique, technique, administratif... Réduit à une seule dimension, il devient protocole, arbre décisionnel, ligne de conduite stérilisante.
La subversion devient-elle incontournable ? En étant potentiellement, par son objet, l'essence de notre métier, ne nous effraie-t-elle pas autant que nos interlocuteurs ?
Les nouvelles nécessités comme les nouvelles contraintes nous y incitent. Qu'en est-il dans notre pratique ?
2 Enfances et adolescences, faut-il de nouvelles approches ? Animé par Dominique Texier
Des mutations profondes bouleversent les fondements de nos relations intersubjectives et n'épargnent pas le socle institutionnel dont la famille ; la clinique avec les enfants nécessite d'en tenir compte. L'adolescence est un difficile processus de séparation qui consiste à inventer une façon de faire inédite avec ce qui émerge de nouveau en soi et dans la communauté sociale : il en résulte une clinique adolescente que l'on pourrait dire non constituée. Comment accueillir les trouvailles du jeune sujet sans se défausser de sa responsabilité d'adulte et de thérapeute ? Comment les nouvelles technologies y prennent place ? Comment peuvent-elles y participer ? Quelles en sont leurs limites?
3 L'invention du soin au risque de l'autre Animé par Jacques Barbier et Thierry Delcourt
Oser dire, oser (s') exposer et se confronter à l'autre, à la théorie, aux institutions. Est-ce une des conditions nécessaires pour asseoir une pratique inventive et éviter qu'un acte de soin ne verse du côté du délire ou du passage à l'acte ? Proposer un atelier d'expériences et de confrontations de pratiques singulières n'est réalisable qu'à condition d'une attention respectueuse à celui qui s'expose. C'est dans cet esprit que se tiendra cet atelier où chacun est invité à parler du cadre, du processus thérapeutique et de l'approche clinique qu'il met en œuvre, et de ses effets de soin.
4 Pratiques et témoignages Animé par Anne Rosenberg
Moments d'échanges et de débats à partir de la projection d'extraits de trois documentaires sur la question du soin « La vie en vrac » d'Elisabeth Kapnist, filmé à l'hôpital de jour de Saint Germain en Laye, dont le responsable est Jean-Jacques Bonamour du Tartre, présente le quotidien dans ce lieu de vie, des fragments de portraits de soignés, des paroles de soignants.
« Nos inquiétudes » de Judith Dupasquier. Des analysants racontent dans l'après coup leur psychanalyse : la rencontre et le commencement, le cheminement au long cours et la fin, « le moment de conclure ». La réalisatrice les filme dans un lieu neutre.
« Comment produire de l'autre » de Lydie Arickx et Alex Bianchi. L'artiste Lydie Arickx travaille avec des patients gravement atteints de maladie d'Alzheimer. Elle les confronte à leur image avec des résultats étonnants. Travail élaboré et analysé avec Thierry Delcourt.
5 Acteurs du soin en souffrance Animé par Pascal Bourjac et Michel Jurus
« Risque psycho-social » et « souffrance au travail » marquent l'apparition de formes nosographiques associées aux mutations du lien social pour chaque professionnel. Rémunération à la performance, contrat individualisé d'objectif, autant de protocoles qui signent cette mutation à laquelle chacun est susceptible de s'adapter. Les décompensations et les suicides augmentent. L'outil thérapeutique est aussi maltraité. Comment prendre soin du soignant ? A-t-il une vulnérabilité particulière ? La clinique est elle un axe possible de résistance ?
6 Agora Revue Prescrire (à chaque pause et après intervention le vendredi à 16h30) Animé par Françoise Coret
________________________________________A quel soin se vouer ?
Les psychiatres se posent légitimement de plus en plus de questions lorsqu'ils administrent des médicaments. L'AFPEP a donc demandé à Prescrire, revue qui revendique une totale indépendance par rapport aux industries pharmaceutiques, de participer à ces journées et de montrer qu'il est possible de dégager une opinion sur un médicament sans donner une quelconque place à sa promotion. Nous fonctionnerons en agora, c'est-à-dire en lieu ouvert, afin de donner la priorité à l'échange de nos expériences et à nos questionnements.
Cotisation AFPEP-SNPP 2012 :
Le docteur, Madame, Monsieur ...............................................
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¤ exercice libéral hospitalisation privée
¤ exercice médico-social
¤ hospitalisation publique
merci de cocher tous vos modes d'exercice
le cas échéant, association à laquelle vous participez localement :
règle sa cotisation A.F.P.E.P. - S.N.P.P. pour 2012 par chèque bancaire ou postal à l'ordre du S.N.P.P.
• 1re, 2e et 3e année d'exercice...................................................... 170 €
• 4ème année d'exercice et au-delà : .............................................. 340 €
• Membres associés, membres de soutien à l'AFPEP : ................... 115 €
• Membres honoraires et retraités : ............................................... 210 €
• Règle l'abonnement exclusif - non-adhérent(e) à «PSYCHIATRIES» : 55 €. Chèque à libeller à l'ordre de l'A.F.P.E.P.
Bulletin à compléter et à retourner, accompagné de votre règlement, par chèque bancaire ou postal, au siège de l'A.F.P.E.P. - S.N.P.P., 141, rue de Charenton - 75012 Paris
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Directeur de publication: Elie WINTER
Comité de rédaction : Michel MARCHAND, Thierry DELCOURT, Patrice CHARBIT, Olivier SCHMITT,
Françoise CORET, Françoise LABES, Jacques BARBIER