Notre pratique nous autorise à porter un regard critique sur les corpus théoriques qui constituent nos références habituelles.

Leur validité peut-elle rendre compte de la singularité de notre acte thérapeutique ?

Leur validation dépend-elle des effets constatés ?

Ces premières interrogations apparaîtront à beaucoup celles d’iconoclastes. Prenons-en le risque. Des groupes réfléchissent déjà sur ces questions épineuses. Des courants se dessinent, des contradictions apparaissent, des questions cruciales – voire impertinentes – surgissent…

Quelles techniques, quels modèles, quelles visées, quelles démarches ?

Quelles limites ?

Quelle(s) éthique(s) ?

Il sera peut-être possible au cours de ces Journées, en dialoguant avec nos invités et intervenants, en communiquant nos expériences, de commencer à dégager et élaborer des outils qui nous permettent de mieux orienter dans notre démarche diagnostique, clinique et thérapeutique et d’en rendre compte.

Dès lors se dessineraient véritablement les acteurs de notre praxis psychothérapeutique, sa spécificité et sa valeur, au-delà de l’hétérogénéité de nos formations et de nos références.

La réflexion commune qui a présidé à la rédaction de ce texte nous a convaincus que ces Journées pourraient devenir un moment fondateur.