Clinique, Psychopathologie et Thérapeutique.

Être homme, c’est être dépendant.

Dépendance physiologique ou affective de l’être humain et dépendance aux lois et aux institutions de l’individu social.

S’il s’agit d’un état « normal » comment donc en définir les aspects pathologiques ?

Existe-t-il des points de repères universels permettant de formaliser ces déviances ?

La personnalité du sujet, l’erreur de choix objectal ou le « moment social » sont tour à tour évoqués, mais cette quête du plaisir est-elle une aliénation ou une suprême liberté ?

La santé, aujourd’hui, est affaire de technocrates. La définition des normes, l’évaluation des pathologies sont codifiées, les critères de guérison sont devenus sociaux au gré des idéologies politiques.

Quelle place garde l’individu dans ce traitement de la santé publique ?

Nous sommes, psychiatres libéraux, confrontés au quotidien à la dépendance dans sa « normalité » et dans ses aspects pathologiques. Comment accueillir la souffrance de l’échec à combler le manque dans une dimension où le plaisir se mêle à l’angoisse de solitudes et à la mort ?

Comment traiter cette souffrance dans un contexte social donné ?

Comment, enfin, parler de liberté ?